Résumé
Mellifère, A protéger
Intérêt écologique
Il attire de nombreux oiseaux et insectes.
Strate
Arbre
Nom scientifique, Type, Port, Feuillage, Famille
L’abricotier (Prunus armeniaca) est un fruitier arbustif au feuillage caduc de la famille des Rosaceae.
Fructification
La fructification arrive après 5 ans. Elle est aléatoire selon les années : les risques de gelée sur ses fleurs sont importants car la floraison commence souvent autour de février – mars.
Rusticité
Sa zone de rusticité est de 5 (soit de -23°C à -29°C).
Exposition
Il sera idéalement exposé à 100 % au soleil mais à l’abris des vents.
Utilisation
On va utiliser le fruit de table ou transformé (confiture, pâtisserie, séché…)
Pollinisation
Il peut fructifier seul, en effet il est auto-fertile.
Reproduction
Traditionnellement multiplié par greffage, le semis est une bonne alternative, en effet les arbres conservent les caractéristique du pied mère tout en étant génétiquement unique et il a l’avantage de ne pas subir de blessure dû au greffage.
Besoin en eau
Moyen
Racine
Mixte
Taille / Envergure / Sol
Sa taille et le sol vont dépendre de son porte greffe ou du semis, dont voici les caractéristiques :
- Issus de semis
Sol plutôt sec ou drainant. De forte vigueur, sa taille sera de l’ordre de 6 m de haut pour 4 à 6 m de large
- Saint julien (Prunus insititia) :
De moyenne vigueur, sa taille sera comprise entre 3,5 et 4,5 m de haut et de large. Il s’adapte tous type de sol même argileux. Les arbres pourront être conduit en basse ou moyenne tige. La mise à fruit est rapide.
Variétés



Tableau de consommation
Juin | Juillet | Août | |
Abricot de semis* | fin | X | début |
Les Ravageurs des Abricotiers
Le Carpocapse (Cydia pomonella) : ce papillon va pondre ses œufs sur le fruit, la chenille rose y creuse des galeries. Le papillon est actif entre mai et septembre. Ensuite la larve quitte le fruit et se met au sol ou dans l’écorce pour se transformer l’année suivante. Ses prédateurs principaux sont les mésanges, chauves-souris et nématodes (Steinernema feltiae)
Le Puceron farineux (Hyalopterus pruni) : moins fréquent que le puceron vert, on le reconnait car il a une pruine farineuse sur lui, les feuilles ne sont pas déformé, mais il peut y avoir des sécrétions de miellat qui peuvent provoquer de la fumagine et les fruits peuvent être plus soumis à la moniliose. Ils peuvent passer une partie de leur vie sur les roseaux.
Le Pucerons vert du pêcher (Myzus persicae) : ce puceron attaque également l’abricotier, les feuilles vont s’enrouler puis jaunir. Les jeunes poussent peuvent s’affaiblir.
Les prédateurs des pucerons sont : les coccinelles, chrysopes, cécidomyies, cantharides.
La tordeuse orientale du pêcher (Cydia molesta) : lépidoptère qui attaque également l’abricotier, la larve va creuser dans le fruit, mais cela reste rare.
Lutte écologique contre les ravageurs
En jardin-forêt, afin de réduire les ravageurs, nous pouvons en créant des guildes :
- associer des végétaux qui vont attirer les prédateurs afin de diminuer les populations.
- associer des plantes répulsives aux ravageurs
- intégrer des accessoires qui attirent les prédateurs (exemple : pot en terre cuite, branche, hôtel à insecte spécifique, nichoir…)
- Diversifier les porte-greffes et les variétés qui ont des résistances différentes
Les maladies des abricotiers
La Tavelure (Venturia carpophila) : il s’agit d’un champignon. Elle peut agir sur les feuilles, les bourgeons, les fruits ou le bois. Elle se caractérise par l’apparition de taches sur les feuilles et les fruits mais les fruits restes comestible lorsque c’est partiel.
L’Oïdium (Podosphaera tridactyla) : Ce champignon est favorisé lors de température basse avec une forte humidité. Au printemps, il peut y avoir un feutrage blanc sur les feuilles, bourgeons et rameaux. Il peut réduire la photosynthèse et donc la production.
La Moniliose (Monilinia sp) : c’est encore un champignon, qui est donc favorisé par un climat humide. Les fruits se recouvrent de taches grises et beiges, les fruits restent souvent momifié sur l’arbre
La Criblure (Coryneum beyerinckii) : Champignon qui va tacher puis perforer les feuilles, il s’attaque également aux rameaux et fruits qui vont présenter des tâches et chuter.
Lutte écologique contre les maladies
- Aérer au maximum l’arbre
- Les limaces ainsi que d’autres gastéropodes consomment des champignons pathogènes, les favoriser pourrait réduire les risques.
- La taille des branches atteintes est également une solution.
- Éviter les monocultures d’arbres ayant les mêmes problématiques.