Catégorie : Prunier

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le prunier Sanguine de Wismes dont un seul exemplaire de cette variété, pourtant très intéressante, a été retrouvée en 1984 dans le Haut-Pays d’Artois. Elle avait été signalée par Jean-Luc Hochart, pépiniériste et maire de Wismes (62), qui l’avait repérée chez Victor Wareghem, « le dernier berger du hameau Saint-Pierre ». Et pourtant, qui aurait pensé que la très locale prune « Sanguine de Wismes » est en réalité une variété de prunier du Japon (Prunus salicina) ?

C’est une prune très originale, cordiforme (pointue) d’une belle couleur pourpre bordeaux, assez grosse. Sa chair pourpre est bonne, juteuse, sucrée, avec un épiderme fin fort acide. Son noyau est adhérent.

De table, on la consomme la 2ème quinzaine de juillet.

Arbre de vigueur moyenne au port divergent, il est très rustique aux maladies. Les arbres produisent régulièrement des fruits malgré leur floraison extrêmement précoce bien avant les variétés de pruniers. Sont-ils auto-fertiles ou bien fécondés par les prunelliers (Prunus spinosa) ?

Généralités sur le prunier

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le prunier Sainte Catherine a une origine ancienne nous dit le Verger français en 1947, elle est en tout cas traditionnelle de la Thiérache et de la région wallonne attenante de l’Entre Sambre-et-Meuse. Simon Louis affirme en 1895 que la variété est « estimée dans certaines localités, mais généralement impropre aux contrées du Nord ». Elle a été retrouvée à de nombreuses reprises dans la région. C’est une prune traditionnelle de la région d’herbage de Thiérache, citée en 1928 par l’Office départemental de l’Aisne parmi les 3 variétés les plus cultivées (avec la « Perdrigon » et la « Reine-Claude »).

C’est une prune de calibre moyen en forme allongée de type « Altesse », jaune ponctuée de rouge. Sa chair jaune verdâtre est ferme et peu juteuse. Le noyau est peu adhérent.

D’assez bonne qualité pour la table et très bonne pour la cuisson, on la récolte sur les deux premières semaines de septembre

De vigueur moyenne à assez forte, c’est une variété très rustique, modérément sensible à la moniliose sur fleur mais très peu sensible sur fruit. Elle peut présenter de la tavelure sur fruit formant des points rouges. C’est une variété auto-fertile qui peut donc être implanter seule.

Généralités sur le prunier

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

La Reine-Claude d’Oullins est originaire d’Oullins près de Lyon dans le département du Rhône, introduite vers 1850 par le pépiniériste Massot. Elle est traditionnellement cultivée dans notre région. C’est la variété de prune la plus fréquemment retrouvée par le CRRG, de la façade maritime à la frontière belge. Le CRRG en possède pas moins de 10 clones.

C’est une très grosse prune jaune, ronde ou ronde-ovale à la chaire sucrée, parfumée et juteuse qui devient rapidement molle. Son noyau est adhérent ou semi-adhérent à la chair.

De table, on la consomme la 1ère quinzaine d’août.

De bonne vigueur, elle est auto-fertile est peut donc être implanter seule pour fructifier.

Généralités sur le prunier

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Synonyme : Conducta

La Reine-Claude d’Althan est d’origine hongroise, obtenue par M. Prochaska, jardinier du comte Joseph d’Althan vers le milieu du 19ème siècle. Elle a été retrouvée de nombreuses fois dans la région. Traditionnellement cultivée dans notre région, citée par Vezin et Vandamme en 1938 en 3ème position des variétés cultivées dans le Nord.

C’est une grosse prune arrondie-applatie d’apparence violacée-rosée. Sa chair jaune-orangé est ferme, juteuse, sucrée et parfumée, de très bonne qualité gustative. Noyau libre.

De table, on la consomme la 2ème quinzaine d’août.

De bonne vigueur, elle est auto-stérile est donc demande à être pollinisé.

Généralités sur le prunier

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

La Reine-Claude rouge hâtive est difficile à authentifier, le CRRG n’a pu à ce stade établir si la variété correspondait à une variété décrite dans les ouvrages anciens. Elle est multipliée de longue date par la pépinière Puille à Conchy-les-Pots (60) et retrouvée également à Lemé (02) sous le nom de « Pertrigon de Lemé ».

C’est une variété à gros fruit arrondi, de couleur rouge vif tirant vers le rose. Sa chair est jaune, juteuse, équilibrée en sucre et en acidité. Son noyau est libre ou semi-adhérent.

De table, il faut la manger parfaitement mûre fin juillet, début août. Elle est de bonne qualité également pour la tarte.

Arbre très vigoureux au port caractéristique, basitone, avec de grosses branches fruitières qui ont un angle d’insertion fermé. Son auto-fertilité n’est pas connue, un pollinisateur est le bienvenue.

Généralités sur le prunier

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Synonyme : Reine-Claude verte

La Reine-Claude dorée est une variété très ancienne, d’origine incertaine, peut-être d’Arménie. Elle est cultivée en France depuis plus de 500 ans, depuis la fin du 15ème siècle.

C’est une prune vert-jaunâtre de calibre moyen, ronde légèrement aplatie. Sa chair est extrêmement sucrée, juteuse et agréablement parfumée. Les fruits sont sujets au crevassement certains étés. Le noyau est libre ou peu adhérent.

De table, on la consomme mi-août.

De vigueur moyenne, c’est un arbre au port arrondi, étalé, assez lent à se mettre à fruit. La production est très variable.

Elle peut présenter de la tavelure sur fruit, formant des points rouges. Elle est auto-stérile est donc nécessite un pollinisateur.

Généralités sur le prunier

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

La Prune de Floyon est à coup sûr une variété locale puisqu’elle pousse spontanément autour d’Avesnes-sur-Helpe. Elle se multiplie traditionnellement par semis de noyau, c’est pourquoi il n’est pas rare de voir surgir un prunier de Floyon, produisant généreusement de petits fruits jaunes très parfumés dans une haie d’aubépine.

C’est une prune jaune, arrondie à oblong, de calibre moyen. Sa chair est juteuse, très aromatique, à l’acidité plus présente que le sucre. Son noyau est adhérent. A maturité, les fruits chutent en quelques jours.

De table, on la consomme début août.

De vigueur moyenne, l’arbre est touffu. Son auto-fertilité n’est pas connue, une variété pollinisatrice sera favorable.

Généralités sur le prunier

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le prunier Noberte pourrait être la variété « Norbert » décrite par Simon Louis dans son catalogue en 1895, correspond très bien à la description. Le pomologue ne fait pas d’ailleurs la différence entre la « Norbert » et la « prune de Prince » qu’il indique comme synonymes. Le CRAW de Gembloux conserve à la fois la variété « Prune de Prince », très ancienne variété traditionnelle en Gaume (extême sud de la Wallonie) et la Noberte. Les deux variétés sont très proches mais différentes. Cette variété pousse spontanément autour d’Avesnes-sur-Helpe (59), on peut observer des « Nobertiers » dans des haies. Elle se multiplie par semis de noyau.

C’est un petit fruit rond bleu-noir. Sa chair verte est très sucrée et parfumée. La peau est amère et le noyau adhérent.

Les fruits sont traditionnellement ramassés à terre fin août, C’est une variété à cuire, elle est très réputée pour la confection de tartes et confitures, elle peut également être séché.

De vigueur moyenne, les arbre sont très sains et rustiques aux maladies.

Généralités sur le prunier

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Synonyme : Du Roi

Le prunier Monsieur hâtif est d’origine ancienne mais inconnue. Le Verger français en fit une description en 1947. Simon Louis en 1895 fait une différence entre la prune Monsieur hâtif et la prune Monsieur. C’était la prune la plus cultivée dans le département du Nord, citée par Vezin et Vandamme en 1938 en 1ère position des variétés cultivées. Elle figure aussi en bonne position des prunes cultivées coté Pas-de-Calais, dans le Béthunois et autour de Samer (Vandamme, 1951). Le CRRG en possède de nombreux clones retrouvés principalement en Avesnois.

C’est une variété assez grosse de prune violette (tirant sur le rouge) à noire, oblong. Sa chair est sucrée, juteuse et assez aromatique, de bonne qualité gustative. Le noyau est libre à peu adhérent.

De table, on la consomme début août.

Sa vigueur est moyenne, les arbres sont extrêmement rustiques au maladies, le feuillage est d’un beau vert foncé. Elle est faiblement auto-fertile et donc nécessite un pollinisateur pour une bonne production.

Généralités sur le prunier

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le prunier madeleine est une variété locale assez répandue dans l’Avesnois, spécialement autour de Floyon (59). Il est traditionnellement multiplié par semis de noyau.

C’est une petite prune violette, parfois presque noire, ronde ou légèrement allongée. Très sucrée, légèrement acidulée et parfumée.

Elle est bonne à tout : crue, cuite en tarte ou en confiture et se consomme fin juillet.

Cette variété est de forte vigueur, son auto-fertilité n’est pas connue.

Généralités sur le prunier