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Fruitier Poirier

Triomphe de Vienne

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le poirier Triomphe de Vienne est une variété française obtenue en 1874 par M. Jean Colland et propagée par le pépiniériste Claude Blanchet à Vienne en Isère. Elle a été retrouvé plusieurs fois dans la région, notamment dans le jardin historique de la Croix rouge à Tourcoing (59).

Cette variété de gros à très gros calibre, de forme piriforme allongée a la chair fine, fondante, très juteuse, sucrée et très peu acide, agréablement parfumée.

A couteau elle est à récolter fin août pour une consommation en septembre.

De vigueur moyenne, incompatible avec les cognassiers, elle est greffé sur Pyrodwarf ou Farold et sur franc pour des formes de basse à haute-tige

Qualité de végétation moyenne à belle, elle a une faible sensibilité à la tavelure.

Généralités sur le poirier

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Fruitier Poirier

Sucrée de Montluçon

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le poirier Sucrée de Montluçon est une variété française issue d’un semis de hasard trouvée vers 1812 dans une haie du jardin du collège de Montluçon (Allier) par M. Rocher, jardinier dans cet établissement. Il a été cultivé par M. Zinave, ouvrier pépiniériste à Ruminghem (62), et à l’hôpital de Bailleul (59) qui possédait un ancien verger de poiriers.

Cette variété de calibre assez gros, en forme de toupie aussi large que haute a la chair assez fine, juteuse, sucrée et aromatique.

A couteau, elle est à récolté de fin septembre à début octobre pour une consommation d’octobre à novembre.

De forte vigueur, elle convient à tous type de porte-greffes

Belle qualité de végétation, elle est peu sensible à la tavelure sur fruit, très peu à la tavelure sur bois et pas sensible à la tavelure sur feuille.

Généralités sur le poirier

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Sans pépins

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Synonyme : Belle de Bruxelles

Le Poirier Sans pépins a été retrouvé par le CRRG à de nombreuse reprise surtout dans le Pévèle et la Plaine de la Scarpe. D’origine inconnue, supposée allemande, elle était très cultivée avant 1789 sous le nom de Grosse Bergamotte d’été.

Cette variété de poire sphérique de calibre important a la chair sucrée au parfum original, devenant pâteuse.

A couteau, elle est à entre-cueillir tous les 10 jours de fin août à septembre pour une consommation de fin août à début octobre

De forte vigueur, elle peut être greffé sur tous type de porte-greffes

Qualité de végétation moyenne à belle selon les années, elle est faiblement sensible à la tavelure sur bois et feuilles et moyennement sur fruit. Les impacts sur poires peuvent être importants certaines années.

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Poire à Clément

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Synonyme : D’août Lamer

La poire à Clément a été trouvé par le CRRG dès les toutes premières prospections en 1981 dans le parc à poules de Clément Lamer, ancien arboriculteur passionné à Englefontaine, commune située à quelques kilomètres du Quesnoy, dans l’Avesnois (59). Le pied mère d’origine était en haute-tige et on la croyait locale, mais l’observation en verger d’évaluation et les études génétiques ont montré qu’il s’agit en fait d’une mutation de « Merton Pride », variété américaine triploïde obtenue par croisement entre « Beurré d’Hardenpont » et de « Bon-Chrétien Williams » tétraploïde.

Variété au très gros calibre, très fine, fondante et juteuse aux arômes musqués puissants à la saveur exceptionnelle. C’est un excellent fruit de table et elle est également fort appréciée en pâtisserie ainsi que pour les jus étant donné sa puissance aromatique.

On la récolte mi-août pour une consommation de mi-août à septembre.

Sa vigueur est forte, on la greffe uniquement sur Pyrodwarf ou Farold pour une conduite en basse tige.

Très belle qualité de végétation, elle s’avère extrêmement peu sensible à la tavelure, au pseudomonas, à l’érinose et au feu bactérien malgré la présence de floraison secondaire. C’est sans doute la plus résistante aux maladies de notre catalogue.

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Doyenné Boussoch

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Synonyme : Double Philippe, Beurré de Mérode, Doyenné de Mérode

Le Poirier Doyenné Boussoch est une très ancienne variété de la province d’Anvers en Belgique. Probablement une variété paysanne trouvée et renommé par Van Mons vers 1800 en la dédiant au comte de Mérode. Cette variété a été cultivée en haute-tige dans l’Avesnois, le Haut-Pays d’Artois et dans le Parc naturel régional Oise-Pays de France. Dans ce territoire, elle y était assez répandue sous le nom de Boussoch. Elle a également été trouvé sous forme palissé dans le jardin historique de la Croix rouge à Tourcoing (59).

Cette variété assez grosse a la chair mi-grossière, acidulée et très juteuse, rafraichissante, croquante juste avant maturité puis devenant aqueuse. A entre-cueillir et à surveiller de près car, dès que les fruits virent au jaune, ils blettissent très facilement.

A couteau, elle est à récolter début septembre pour une consommation en septembre.

De vigueur assez forte, Elle convient aux porte-greffes cognassier de provence (BA29), Pyrodwarf ou Farold et Franc.

La qualité de végétation est moyenne à belle. Sensibilité à la tavelure moyenne sur bois et feuilles, moyenne à assez forte sur fruit.

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Cornélie

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Synonyme : Désiré Cornélis

Le poirier Cornélie correspond aux descriptions et lithographie de la Désiré Cornélis, variété ancienne belge obtenue à Louvain par Van Mons dont le semis fructifia la première fois en 1847. Cependant, sur le plan génétique, elle est très proche mais différente de la Désiré Cornélis conservée par le Centre Wallon de recherches agronomiques de Gembloux. Elle a été retrouvée une seule fois en région dans les anciennes pépinière Dissaux à Audruicq (62), pépinières dont la création remonte à 1860.

Cette variété de calibre moyen a la chair mi-fine ou fine, molle, juteuse et sucrée. Elle est à consommer rapidement après la récolte.

A couteau, on la récolte fin août pour une consommation de fin août à début septembre.

De forte vigueur, elle peut être greffé sur tous type de porte-greffes pour la conduire de la basse à la haute tige.

Très belle qualité de végétation, elle est peu sensible à la tavelure sur bois et moyennement à la tavelure sur fruit et feuille.

Généralités sur le poirier

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Comtesse de Paris

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le poirier Comtesse de Paris est une variété française obtenue vers 1893 par M. Foureine, horticulteur à Dreux en Eure-et-Loir. Elle a été retrouvée sous forme palissé dans le jardin historique de la Croix rouge à Tourcoing (59).

Cette variété de calibre moyen a la chair mi-grossière, croquante devenant relativement juteuse, moyennement sucrée.

A couteau ou à cuire, il ne faut pas la cueillir trop tôt pour obtenir sa qualité gustative optimale. On la récolte mi-octobre pour une consommation de début décembre à début février.

De vigueur forte et au port relativement érigé, elle convient à tous type de porte-greffes pour une conduite du palissage jusqu’à la haute-tige.

Sa qualité de végétation est moyenne à belle, elle est faiblement sensible à la tavelure sur bois et feuille et moyennement sensible à la tavelure sur fruit.

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Beurré Superfin

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le poirier Beurré Superfin est une variété française obtenue en 1837 par M. Goubault, pépiniériste à Mille-Pieds près d’Angers. La première mise à fruit a eu lieu en 1844. D’après les analyses génétiques, elle aurait les mêmes parents que « Doyenné du Comice ».

Cette variété de calibre moyen à gros a la chair fine, blanche, fondante, juteuse, sucrée, agréablement acidulée et délicieusement parfumé. Excellente, les fruits se conservent environs trois semaines en cave puis blettissent rapidement.

A couteau, elle se récolte mi-septembre pour une consommation de mi-septembre à mi-octobre.

De vigueur moyenne à faible, elle a une bonne affinité de greffe sur les cognassier. Elle sera greffé sur : Cognassier de Provence BA29, Cognassier d’Anger, Pyrodwarf ou Farold pour des conduite en formes basses ou palissée.

Belle qualité de feuillage malgré une sensibilité moyenne à forte à la tavelure.

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Beurré Lebrun

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le poirier Beurré Lebrun est une variété françauise obtenue en 1856 par M. Gueniet, horticulteur à Troyes et dédiée à M. Lebrun-Delbanne, Président de la société d’horticulture de l’Aube. Ce poirier a été cultivé dans le verger de l’institut agricole et horticole de Genech (59) et au Centre fruitier des Flandres à Herzeele (59). Pierre Vandamme rapporte en 1951 que le Beurré Lebrun était cultivée dans le Boulonnais et le Béthunois dans des petits vergers récents sous forme de fuseau ou de quenouille.

C’est une poire de gros calibre, juteuse, sucrée, parfumée, très peu acide et très légèrement musquée. Les fruits sont à surveiller de près dès qu’ils virent au jaune car il blettissent très facilement à partir du cœur.

A couteau, on la récolte fin août début septembre pour une consommation en septembre.

Sa vigueur est moyenne à grande avec un port divergent à retombant. Elle sera greffé sur Cognassier d’Anger, Cognassier de Provence BA29, Pyrodwarf ou Farold pour une conduite en formes basses ou palissées.

Très belle qualité de végétation, elle est peu sensible à la tavelure

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Beurré d’Anjou

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Synonyme : Nec plus ultra, Meuris, Nec plus Meuris

Le poirier Beurré d’Anjou est une variété belge obtenue par le jardinier de Van Mons vers 1822-1823 avec pour nom : Nec plus ultra Meuris. Il a été importé très tôt en France sous le nom Beurré d’Anjou.

C’est une poire de calibre moyen à gros à la chair blanc crème très fine, fondante, très juteuse, sucrée, légèrement acidulée avec une très légère amertume créant une longueur en bouche. Excellente variété sur le plan gustatif avec une bonne conservation.

A couteau, sa récolte aura lieu fin septembre pour une consommation de début octobre à décembre.

De vigueur faible à moyenne, sa croissance est faible sur cognassier notamment sur le cognassier d’Anger mais bonne sur Farold ou Pyrodwarf. Il sera donc greffé sur : Cognassier de Provence BA29, Pyrodwarf ou Farold pour des conduite en formes basses ou palissage.

Il a une belle qualité de végétation étant très peu sensible à la tavelure.

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