Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.
Synonyme : Sans pépin, Calvi de prairie
Le Pommier à côtes à été décrit par Chasset en 1948 dans le verger français. il a été retrouvé sur le nom « pan à côtes » à Jolimetz (59), « Calvi de prairie » à Taisnières-sur-Hon (59) et « Sans pépins » à Bersée (59).
Il s’agit d’une pomme rouge sur les trois quart au calibre moyen assez hétérogène. Sa chair est fine, juteuse, douce et assez aromatique.
Pomme à couteau, à récolter fin septembre, début octobre et consommer de novembre à janvier.
C’est une variété vigoureuse qui sera conduite en haute-tige donc sur porte greffe : franc
Il a une très belle qualité de végétation, il est très peu sensible à la tavelure et peu sensible à l’oïdium.
Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.
Le Cerisier Guigne noire du Pévèle a été retrouvée à Faches Thumesnil (59) en région Lilloise
Il s’agit d’une petite cerise arrondi, pourpre à noir. Cette guigne a bien une chair molle, moyennement juteuse, équilibrée en sucre et en acidité. Le jus est coloré. Sa peau est épaisse et le noyau moyennement adhérent.
Cette cerise de table est à cueillir à partir de mi-juin. Son auto-fertilité n’est pas connue, un autre cerisier est donc conseillé, cette variété est par ailleurs un bon pollinisateur pour les autres cerisiers
Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.
Le Cerisier Guigne noire de Ruesnes a été retrouvée dans plusieurs communes, à Ruesnes, Floyon, Jolimetz et Berlaimont. Elle était également diffusée par le pépiniériste Auguste Wannyn à Odomez au nord de Valenciennes (59).
Il s’agit d’une cerise noire plutôt cordiforme de calibre moyen. C’est une guigne à chair rouge molle. Elle est équilibrée en sucre et en acidité. La jus est coloré. Son noyau est moyennement adhérent.
Cette cerise de table est à cueillir fin juin. Son auto-fertilité n’est pas connue, un autre cerisier est donc conseillé, cette variété est par ailleurs un bon pollinisateur pour les autres cerisiers
Les arbres hautes tiges avec cette variété sont extrêmement vigoureux
Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.
La Grosse cerise blanche de Verchocq a été retrouvée à Verchocq (62) dans le Haut-Pays d’Artois
Il s’agit d’une grosse cerise arrondie jaune, parfois parée d’une joue pâle rose orangé. Sa chair est ferme, croquante, juteuse, sucrée avec de l’acidité bien présente. Son noyaux est moyennement adhérent.
Cette cerise de table est à cueillir début juillet. Son auto-fertilité n’est pas connue, un autre cerisier est donc conseillé, cette variété est par ailleurs un bon pollinisateur pour les autres cerisiers
Assez ressemblante à la cerise blanche d’Harcigny, elle est pourtant différente, elle est plus grosse et un peu moins tardive.
Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.
La Cerise Gros bigarreau d’Eperlecques est la cerise la plus fréquemment retrouvée par le CRRG. Elle est spécifique au Pas-de-Calais, principalement trouvée dans le Haut-Pays d’Artois, mais aussi dans les Wateringues, les collines guinoises et le Boulonnais. Cette variété fréquemment trouvée des Wateringues au Boulonnais est-elle une variété très locale ou bien une variété importée ? En 1951, Vandamme écrivait que le cerisier était cultivé en pré-vergers dans les Wateringues, à Audruicq, Nortkerque et Eperlecques. Les variétés les plus répandues étaient le « Bigarreau Napoléon », le « Bigarreau Gros coeuret » (« Cœur de pigeon ») et la « Cerise d’Eperlecques ». Notre variété n’est pas la « Cerise d’Eperlecques » de Vandamme, décrite comme une cerise rouge vif de type « Belle de Chatenay ». Elle n’est pas non plus la « Bigareau Gros coeuret », cerise rouge pourpre, ni la « Bigarreau Napoélon », variété également bicolore de forme cordiforme avec laquelle elle peut être confondue. On pourrait se demander si la variété ne serait pas une variété anglaise de la région de Kent, toute proche du Pas-de-Calais. Une piste d’authentification est la « Kent Bigarreau », réputée en Angleterre, dont la description correspond très bien à notre variété.
Il s’agit d’une cerise réniforme bicolore : jaune et vermillon, de calibre moyen à gros. Sa chair jaune crème est croquante, juteuse, bien sucrée, équilibrée, légèrement acidulée à la fermeté inégale. Son noyau est libre et peu adhérent.
Cette cerise de table est à cueillir fin juin à début juillet. Son auto-fertilité n’est pas connue, un autre cerisier est donc conseillé, cette variété est par ailleurs un bon pollinisateur pour les autres cerisiers. Variété d’assez forte vigueur au port divergent.
Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.
Le Cerisier Gros bigarreau de la Groise a été retrouvée chez Monssieur Simon Courbet à La Groise (59)
Il s’agit d’une cerise pourpre à noir au calibre moyen. Sa chair pourpre est équilibrée en sucre et en acidité, elle est parfumée, mi-ferme et moyennement juteuse. Son jus est coloré et son noyau adhère à la chair.
Cette cerise de table est à cueillir fin juin à début juillet. Son auto-fertilité n’est pas connue, un autre cerisier est donc conseillé, cette variété est par ailleurs un bon pollinisateur pour les autres cerisiers. Son port est érigé.
Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.
La Gascogne tardive de Seninghem a été retrouvée dans le verger de Mme Ducroc à Seninghem (62), l’agricultrice trouvait cette variété très intéressante commercialement. Elle est surnommée « Blanq ed panse »
Il s’agit d’une cerise cordiforme de calibre moyen. Elle est bicolore jaune-rouge et parfois totalement rouge. Sa chair jaune est mi-ferme, juteuse, sucrée, plus ou moins acidulée et légèrement parfumée. Son noyaux est presque libre. Elle a une bonne conservation après récolte. Cette variété produit des arbre volumineux à forte vigueur et au port érigé. Elle est peu sensible aux maladies.
Cette cerise de table est à cueillir à partir de mi-juillet et parfois jusqu’à mi-août Son auto-fertilité n’est pas connue, un autre cerisier est donc conseillé, cette variété est par ailleurs un bon pollinisateur pour les autres cerisiers
Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.
La Cerisier du Sars provient d’un arbre franc de pied (pas de greffe) cultivé dans une pâture à Sars-et-Rosières (59) dans la plaine de la Scarpe.
Il s’agit d’une cerise bicolor jaune et rose de calibre moyen et de forme arrondie à légèrement allongée. Sa chair est molle et acidulée. Le port de l’arbre est aéré.
Cette cerise de table est à cueillir mi-juin. Son auto-fertilité n’est pas connue, un autre cerisier est donc conseillé, cette variété est par ailleurs un bon pollinisateur pour les autres cerisiers
Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.
La Cerise blanche d’Harcigny a été retrouvée plusieurs fois en Avesnois-Thierache notamment à Dompierre-sur Helpe (59) et à Harcigny (02)
Il s’agit d’une cerise au calibre moyen arrondie et réniforme. Son épiderme est jaune rarement lavé d’une joue rose pâle. Sa chair jaune est ferme, croquante, juteuse, sucrée et bien parfumée avec une pointe d’acidité. La noyaux est adhérent.
Cette cerise de table est à cueillir la première quinzaine de juillet. Son auto-fertilité n’est pas connue, un autre cerisier est donc conseillé, cette variété est par ailleurs un bon pollinisateur pour les autres cerisiers
Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.
La Cerise blanche de Wavrans sur l’Aa a été retrouvé uniquement chez M. Edouard Lefevre à Wavrans sur l’Aa transmise par Luc Hochart, maire de Wismes
Il s’agit d’une petite cerise arrondie jaune translucide, teinté de rose orangé pâle à maturité. Sa chair est molle, sucrée et très juteuse, sa peau est parfois amère et son noyau est peu adhérent.
Cette cerise de table est à cueillir fin juin à début juillet. C’est une variété très vigoureuse. Son auto-fertilité n’est pas connue, un autre cerisier est donc conseillé, cette variété est par ailleurs un bon pollinisateur pour les autres cerisiers
