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Fruitier Poirier

Comtesse de Paris

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le poirier Comtesse de Paris est une variété française obtenue vers 1893 par M. Foureine, horticulteur à Dreux en Eure-et-Loir. Elle a été retrouvée sous forme palissé dans le jardin historique de la Croix rouge à Tourcoing (59).

Cette variété de calibre moyen a la chair mi-grossière, croquante devenant relativement juteuse, moyennement sucrée.

A couteau ou à cuire, il ne faut pas la cueillir trop tôt pour obtenir sa qualité gustative optimale. On la récolte mi-octobre pour une consommation de début décembre à début février.

De vigueur forte et au port relativement érigé, elle convient à tous type de porte-greffes pour une conduite du palissage jusqu’à la haute-tige.

Sa qualité de végétation est moyenne à belle, elle est faiblement sensible à la tavelure sur bois et feuille et moyennement sensible à la tavelure sur fruit.

Généralités sur le poirier

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Fruitier Poirier

Beurré Superfin

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le poirier Beurré Superfin est une variété française obtenue en 1837 par M. Goubault, pépiniériste à Mille-Pieds près d’Angers. La première mise à fruit a eu lieu en 1844. D’après les analyses génétiques, elle aurait les mêmes parents que « Doyenné du Comice ».

Cette variété de calibre moyen à gros a la chair fine, blanche, fondante, juteuse, sucrée, agréablement acidulée et délicieusement parfumé. Excellente, les fruits se conservent environs trois semaines en cave puis blettissent rapidement.

A couteau, elle se récolte mi-septembre pour une consommation de mi-septembre à mi-octobre.

De vigueur moyenne à faible, elle a une bonne affinité de greffe sur les cognassier. Elle sera greffé sur : Cognassier de Provence BA29, Cognassier d’Anger, Pyrodwarf ou Farold pour des conduite en formes basses ou palissée.

Belle qualité de feuillage malgré une sensibilité moyenne à forte à la tavelure.

Généralités sur le poirier

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Fruitier Poirier

Beurré Lebrun

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le poirier Beurré Lebrun est une variété françauise obtenue en 1856 par M. Gueniet, horticulteur à Troyes et dédiée à M. Lebrun-Delbanne, Président de la société d’horticulture de l’Aube. Ce poirier a été cultivé dans le verger de l’institut agricole et horticole de Genech (59) et au Centre fruitier des Flandres à Herzeele (59). Pierre Vandamme rapporte en 1951 que le Beurré Lebrun était cultivée dans le Boulonnais et le Béthunois dans des petits vergers récents sous forme de fuseau ou de quenouille.

C’est une poire de gros calibre, juteuse, sucrée, parfumée, très peu acide et très légèrement musquée. Les fruits sont à surveiller de près dès qu’ils virent au jaune car il blettissent très facilement à partir du cœur.

A couteau, on la récolte fin août début septembre pour une consommation en septembre.

Sa vigueur est moyenne à grande avec un port divergent à retombant. Elle sera greffé sur Cognassier d’Anger, Cognassier de Provence BA29, Pyrodwarf ou Farold pour une conduite en formes basses ou palissées.

Très belle qualité de végétation, elle est peu sensible à la tavelure

Généralités sur le poirier

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Fruitier Poirier

Beurré d’Anjou

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Synonyme : Nec plus ultra, Meuris, Nec plus Meuris

Le poirier Beurré d’Anjou est une variété belge obtenue par le jardinier de Van Mons vers 1822-1823 avec pour nom : Nec plus ultra Meuris. Il a été importé très tôt en France sous le nom Beurré d’Anjou.

C’est une poire de calibre moyen à gros à la chair blanc crème très fine, fondante, très juteuse, sucrée, légèrement acidulée avec une très légère amertume créant une longueur en bouche. Excellente variété sur le plan gustatif avec une bonne conservation.

A couteau, sa récolte aura lieu fin septembre pour une consommation de début octobre à décembre.

De vigueur faible à moyenne, sa croissance est faible sur cognassier notamment sur le cognassier d’Anger mais bonne sur Farold ou Pyrodwarf. Il sera donc greffé sur : Cognassier de Provence BA29, Pyrodwarf ou Farold pour des conduite en formes basses ou palissage.

Il a une belle qualité de végétation étant très peu sensible à la tavelure.

Généralités sur le poirier

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Fruitier Pommier

Verdin d’automne

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le pommier Verdin d’automne a été trouvé dans le Boulonnais et des les Haut-Pays d’Artois appelée également Tête de chien (Ted ed Kié) et Cabarette double à Eperlecques (62). Le pépiniériste Thuillier Alloux à Amiens mentionne dans son catalogue en 1863 sept variétés « spéciales à la localité » dont la Verdin d’été ou Gros Verdin, cultivée en haute-tige et abondante sur le marhé. Notre Verdin d’automne pourrait être celle décrite il y a près de 150 ans, correspondant bien à la description faite par le célèbre pépiniériste, à l’exception de la maturité qui semble un peu plus tardive.

Cette pomme de gros à très gros fruits (80-95 mm) bonne au couteau, très bonne cuite a la chair blanche croquante, très acide mais aussi sucrée. Les plus gros fruits sont parfois vitreux.

On la récolte en début octobre pour une consommation de novembre à décembre

Variété vigoureuse, ses branches fruitières sont longues et solides, procurant à l’arbre un port typiquement horizontal. Elle convient à tous les porte-greffes : M9, MM111 et franc.

Belle qualité de végétation, elle est moyennement sensible à la tavelure et à l’oïdium.

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Fruitier Pommier

Sans pareille de Peasgood

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Synonyme : Peasgood non such

La Sans pareille de Peasgood est une variété d’origine anglaise obtenue par Mr Peasgood à Stamford d’un semis datant de 1852 et mise en commerce en 1872. Elle est conservée dans le jardin d’arboriculture fruitière jouxtant le jardin Vauban de Lille (59)

Cette grosse à très grosse pomme (80-85 mm) de très bel aspect à la chair blanche, une texture fine, tendre, juteuse agréablement acidulée et aromatique. C’est une bonne pomme à couteau avec un très bon usage culinaire.

On la récolte mi-septembre pour une consommation de mi-septembre à octobre.

Variété vigoureuse, on obtient de plus beaux fruits et une meilleure productions lorsque les arbres sont greffés sur porte-greffe : M9

Excellente qualité de végétation, elle est très peu sensible à la tavelure et à l’oïdium. Elle est par contre sensible à la moniliose les étés pluvieux et est sujette au chancre.

Généralités sur le Pommier

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Fruitier Pommier

Ruban

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

Le pommier Ruban est très rare. Trouvée initialement chez Suzanne Fecelle à Autreppes (02) en Thiérache de l’Aisne. Plus récemment retrouvée chez Marc Marcoin dans le Soissonnais à Sainte-Croix (02). Il n’y a aucune référence bibliographique à son sujet et les analyses génétique montrent que cette variété n’a jamais été trouvée en dehors des Hauts-de-France.

Cette pomme est rouge foncé, parfois rouge-violet. De calibre moyen (70 à 80 mm) sa chair est fine et possède un bon équilibre entre le sucre et l’acidité, ses aromes sont agréables. C’est une pomme à couteau.

On la récolte fin septembre – début octobre pour une consommation d’octobre à décembre.

Elle produit de jeunes rameaux assez longs portant des fruits en leur extrémité. Elle convient à tous type de porte greffe : M9, MM111, franc.

Sa qualité de feuillage est excellente, très peu sensible à la tavelure sur feuille et fruit, elle est également peu sensible à l’oïdium.

Généralités sur le Pommier

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Fruitier Pommier

Reinette Hernaut

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

La Reinette Hernaut est une variété ancienne qui n’a pas été retrouvé dans la région. Elle a été diffusée grâce au projet européen « Biodimestica » suite au travail de conservation et d’évaluation mené par le Centre wallon de recherchez agronomiques de Gembloux. Originaire de la région Flamande de Belgique, elle est issus d’un semis de hasard trouvé vers 1925 à Anderlecht par un agriculteur, Maurice Limbourg, puis mise en évidence par Jean Hernaut, jardinier au château de Witthouk. Elle a été baptisée et mise dans le commerce vers 1930 par Frans Adams, pépiniériste à Ruisbroek dans le Payottenland.

Cette pomme de gros calibre a la chair très croquante, juteuse, acidulée, sucrée et très rafraîchissante. C’est une pomme de table dont la qualité est variable suivant les années. Elle convient aussi en cuisson, spécialement pour les tartes. Elle donne beaucoup de jus acidulé moyennement riche en tanins.

De vigueur moyenne avec un port étalé, retombant en vieillissant, ses ramifications sont nombreuses. Elle produit très régulièrement et abondamment et à une mise à fruit rapide. Elle s’adapte à tous les porte-greffes : M9, MM111, franc

Peu sensible à la tavelure sur fruit, légèrement plus sur feuille. Elle est peu à modérément sensible à l’oïdium, au chancre et à la moniliose sur fruits. Le chancre est toutefois à surveiller sur sols lourds et zones humides.

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Fruitier Pommier

Reinette Descardre

(Photo du CRRG)

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

La Reinette Descardre est bien connue en Belgique, elle a été trouvée dans la région sous plusieurs noms à tort Reinette d’Espagne ou Reinette dorée. Elle a été obtenue vers 1870 par M. Benoît Descardre, pépiniériste à Chênée en Belgique

Cette pomme d’assez gros à gros calibre (75 à 80 mm) a la chair tendre, jaunâtre, dotée d’un bon équilibre sucre-acidité, elle est agréablement parfumée. Excellente à couteau et en pâtisserie. La chair devient ensuite farineuse.

On la récolte la 2ème quinzaine de septembre pour une consommation d’octobre à novembre.

Elle a une forte vigueur avec des longues branches fruitières s’arquant lentement avec la mise à fruit. Elle est idéalement adapté au porte greffe M9, on la greffe également sur MM111 et franc.

Excellente qualité de végétation, elle est moyennement sensible à la tavelure sur feuille, peu à la tavelure sur fruit. Elle a une assez faible sensibilité à l’oïdium, mais est assez sujette au chancre.

Généralités sur le Pommier

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Fruitier Pommier

Reinette des Capucins

Variété ancienne régionale recommandée par le Centre Régional de Ressources Génétiques des Hauts-de-France, suite aux travaux d’évaluation réalisés dans le verger conservatoire régional de Villeneuve d’Ascq.

La Reinette des capucins, l’une des « stars » de la région est une ancienne variété conduite en haute-tige assez répandue dans la région d’Audruicq-Eperlecques (62). Appréciée un peu partout dans le Nord de la France car après des années de prospections dans les campagnes le CRRG l’a également retrouvée dans l’Avesnois, en plaine de Scarpe, dans la région lilloise, ainsi que dans les vallées de la Canche et de l’Athie. Elle ne doit pas être confondue avec la Reinette de Flandre. Les analyses génétiques récente montre qu’elle correspond à la variété Suisse Reinette de Chevroux originaire de Fribourg, avant 1836.

Cette pomme de calibre moyen (65 à 75 mm) a la chair jaunâtre, très fine, parfumé et croquante. Riche en sucre, forte acidité et parfum prononcé, excellente pour la table comme pour les pâtisserie. Elle surpasse beaucoup de variétés pour sa tenue en tarte, gardant après cuisson sa consistance et son parfum.

On la récolte début octobre pour une consommation de novembre à janvier

De vigueur moyenne à faible avec un port étalé, elle est idéale sur porte greffe : MM111 ou franc, sur M9 elle a une mauvaise adaptation.

Faible qualité de végétation de part sa forte sensibilité à l’oïdium. Elle es peu sensible à la tavelure et a une bonne résistance au chancre.

Généralités sur le Pommier