Le Prunier (Prunus domestica) est un fruitier au feuillage caduc de la famille des Rosaceae. Sa zone de rusticité est 5 (soit -23°C à -29°C). Il sera idéalement exposé au soleil (avec un minimum au soleil de 50% soit 4-5 heurs par jour). Certain sont auto-fertile et n’auront pas besoin d’une autre variété pour fructifier alors que d’autres sont auto-stérile et auront besoin d’une pollinisation croisé.
Intérêt écologique : il attire de nombreux oiseaux, mammifères et insectes
Résumé : Mellifère, Brise-vent, Haie, besoin en eau : moyen
Afin de bien choisir votre prunier, nous proposons plusieurs portes greffes dont voici les caractéristiques :
- Saint julien (Prunus insititia) :
C’est le plus petit des porte-greffes dont nous disposons.
De moyenne vigueur, sa taille sera comprise entre 3,5 et 4,5 m de haut et de large. Il s’adapte tous type de sol même argileux. Les arbres pourront être conduit en basse ou moyenne tige. La mise à fruit est rapide.
- Myrobolan (Prunus cerasifera) :
De vigueur plus forte, sa taille est de l’ordre de 6 à 7 m de haut et de large. Il s’adapte à tous type de sol même humide. Les arbres pourront être conduit en moyenne à haute tige. La mise à fruit est d’environs 5 ans après la greffe.
Après avoir choisi votre porte greffe, vous pouvez maintenant choisir la variété de prunier que vous souhaitez. Elles peuvent toutes être greffé sur les deux porte-greffes proposé.
Toutes les prunes présentés ici sont consommable au couteau et parfois plus. (sauf la noberte qui est à cuire)
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Tableau : période de consommation
Juillet | Août | Septembre | |
Sanguine de Wismes | Mi- | ||
Madeleine | Fin | ||
Reine-Claude rouge hâtive | Fin | Début | |
Monsieur hâtif | Début | ||
Prune de Floyon | Début | ||
Reine-Claude d’Oullins | Début | ||
Reine-Claude d’Althan | Mi- | ||
Reine-Claude dorée | Mi- | ||
Noberte | Fin | ||
Goutte d’or de Coe | Début | ||
Sainte Catherine | Début |
Certains pruniers sont auto-stérile et afin d’obtenir des fruits, il faut une pollinisation croisé, c’est à dire minimum deux variétés différentes avec la même période de floraison. D’autres sont auto-fertile et enfin il y en a dont l’auto-fertilité est non connue.
Tableau des compatibilités de pollinisation
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | |
Sanguine de Wismes* | X | ||||
Noberte | X | ||||
Goutte d’or de Coe | X | ||||
Madeleine | X | ||||
Sainte Catherine | X | X | |||
Monsieur hâtif | X | ||||
Reine-Claude d’Althan | X | ||||
Reine-Claude dorée | X | ||||
Reine-Claude d’Oullins | X | ||||
Prune de Floyon | X | ||||
Reine-Claude rouge hâtive | X |
En rouge : auto-stérile, elle a obligatoirement besoin d’un pollinisateur
En noir : auto-fertilité non connue ou faible, une autre variété est préférable
* : on ignore si elle est auto-fertile ou pollinisé par le prunellier, mais malgré sa fructification très précoce, elle produit des fruits.
Les Ravageurs du Prunier
Le Carpocapse des pruniers (Grapholita funebrana) : ce papillon va pondre ses œufs sur le fruit, la chenille y creuse des galeries. Il peut y avoir deux cycle par an. La larve quitte le fruit et se met au sol ou dans l’écorce pour se transformer l’année suivante. Ses prédateurs principaux sont les mésanges, chauves-souris et nématodes (Steinernema feltiae) ou encore le perce-oreille.
Le Puceron vert du prunier (Brachycaudus helichrysi) : Il va déformer les feuilles et peut transmettre le virus de la sharka. Les pucerons passent une partie de leur vie temps sur le prunier et une autre partie sur les plantes basses de type pissenlit… Ses prédateurs sont : les coccinelles, chrysopes, cécidomyies, cantharides.
Le Puceron farineux (Hyalopterus pruni) : moins fréquent que le puceron vert, on le reconnait car il a une pruine farineuse sur lui, les feuilles ne sont pas déformé, mais il peut y avoir des sécrétions de miellat qui peuvent provoquer de la fumagine et les fruits peuvent être plus soumis à la moniliose. Ils peuvent passer une partie de leur vie sur les roseaux. Les prédateurs sont les mêmes que pour les autres pucerons.
Lutte écologique contre les ravageurs
En jardin-forêt, afin de réduire les ravageurs, nous pouvons en créant des guildes :
- associer des végétaux qui vont attirer les prédateurs afin de diminuer les populations.
- associer des plantes répulsives aux ravageurs
- intégrer des accessoires qui attirent les prédateurs (exemple : pot en terre cuite, branche, hôtel à insecte spécifique, nichoir…)
- Diversifier les porte-greffes et les variétés qui ont des résistances différentes
Les maladies des pruniers
La Rouille du prunier (Tranzschelia pruni spinosae) : Champignon surtout présent lors de printemps pluvieux. Elle peut provoquer la perte des feuilles prématurément. Des taches jaune-orangé vont apparaitre. Son hôte secondaire serait les anémones.
Le Chancre bactérien (Pseudomonas) : bactérie qui provoque des déformations de l’écorce qui se nécrose. Il est surtout présent sur des arbres affaiblis.
La Moniliose (Monilinia sp) : c’est encore un champignon, qui est donc favorisé par un climat humide. Les fruits pourrissent et restent souvent momifié sur l’arbre
Le Virus de la sharka (Plum pox virus (PPC4V)) : maladie virale qui ne tue pas les arbres, mais réduit leur rendement, déforme les fruits, les décolore ainsi que les feuilles. Les pucerons en sont le principale vecteur. Cette maladie se transmet facilement d’un prunus à l’autre. La seule solution actuel est d’arracher les arbres affectés.
Lutte écologique contre les maladies
- Les limaces ainsi que d’autres gastéropode consomme des champignons pathogènes, les favoriser pourrait réduire les risques.
- La taille des branches atteintes est également une solution.
- Éviter les monocultures d’arbres ayant les mêmes problématique.
- Aérer au maximum l’arbre
- Réduire les vecteurs des maladies